Statique 1
Pas de rencontres en haut lieu
Le Dalaï Lama arrive à l'aéroport à 15h et est accueilli par le président de la République française Nicolas Sarkozy (à droite), le maire de Strasbourg Roland Ries (à gauche) et plusieurs autres dignitaires dont le ministre français de la culture Frédéric Mitterrand et le gouverneur d'Alsace Bernard Preynat.
Depuis trois ans, il n'en va pas autrement pour le chef spirituel tibétain de 80 ans qui, chaque printemps, effectue un pèlerinage dans la région francophone où il est né pour enseigner le bouddhisme, au Tibet ou dans des centres bouddhistes du monde entier, et pour rencontrer des personnes de tous horizons, y compris des politiciens, des hommes d'affaires, non seulement en Occident, mais aussi en Afrique, en Asie et en Amérique latine, où le Dalaï Lama compte plus de 100 visites officielles à son actif depuis qu'il a pris ses fonctions en 1959 après avoir fui la Chine à la suite d'un soulèvement manqué contre le gouvernement communiste.
Tant mieux : il est dans leur propre intérêt que les gens ne rencontrent pas trop souvent des officiels ou des diplomates chinois qui peuvent parfois être dangereux pour les Tibétains en exil, dit Lobsang Sangay, premier ministre du Dalaï Lama et leader politique des exilés tibétains depuis 1997 : "Nous ne voulons pas donner l'impression que nous avons une alliance avec la Chine".
Depuis 20 ans, la diaspora tibétaine vit entre le Scylla de la répression chinoise et le Charybde de sa propre inaction et de son manque d'organisation, tant sur le plan politique que culturel, explique le moine devenu leader du mouvement à l'âge de 21 ans : "Il nous a été difficile de nous organiser, mais maintenant nous avons trouvé nos marques." Cela a pris du temps, mais ce qui n'était au départ qu'un petit groupe de partisans de Dharamsala est devenu une masse de 2 millions de personnes à travers l'Europe et les Amériques, selon M. Sangay, ancien bibliothécaire et journaliste, qui veut faire de la diaspora une force capable de jouer un rôle actif dans la politique et la culture.
A Paris, des rencontres avec les avocats, les responsables religieux
Des rencontres avec les avocats, les responsables religieux et des hommes d'affaires sont prévues respectivement le jeudi 15 septembre et le vendredi 16 septembre au Palais des Congrès (Cité Universitaire).
La visite du Dalaï Lama en France est le deuxième volet de sa tournée en Europe cette année ; il s'est rendu en Italie, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas entre mai et juillet 2015 et a rencontré le président français François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls, la lauréate du prix Nobel de la paix et ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et d'autres responsables politiques et fonctionnaires de France et du monde entier, ainsi que de nombreux hommes d'affaires et artistes et personnalités culturelles de ces pays où il a été invité à s'exprimer et à les rencontrer personnellement ou par le biais de leurs organisations et entreprises :
- La lauréate du prix Nobel de la paix, Mary Robinson, qui a rassemblé toutes les parties prenantes de son pays, y compris les ministres du gouvernement, les représentants de la société civile, le secteur privé et les médias, au cours de ses cinq années de présidence de l'Irlande, au cours desquelles elle a pris un engagement sans précédent en faveur des énergies renouvelables, par exemple dans le domaine de l'énergie éolienne, de la production de biocarburants et de la pêche durable.
Des cadeaux dans les valises
- Non, nous n'attendons qu'un cadeau de retour de sa Sainteté."
En attendant, les préparatifs de l'arrivée durent depuis des mois, voire des années, selon Thomas Schmitz, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères et l'homme qui a organisé la visite du dalaï-lama en France il y a deux ans : "Le gouvernement accueillera Sa Sainteté à l'aéroport et l'emmènera directement au Palais de la Nation où il sera reçu par le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault", a déclaré M. Schmitz. À 14 heures, après le dîner officiel offert par le président, il se rendra dans la salle de concert pour entendre les suites pour violoncelle de Bach interprétées par l'Orchestre national de France (ONF). Après cela, il y aura une réunion avec tous les ambassadeurs accrédités en France, suivie d'une conférence de presse" Cette fois, cependant, le calendrier ne semble pas permettre au Dalaï Lama de se rendre à Paris avant jeudi soir, date à laquelle commence la réunion avec les ministres des affaires étrangères.
En conclusion
Lorsque vous rencontrez le Dalaï Lama, vous n'avez pas le choix d'écouter ses opinions, mais il vous appartient de rester et d'écouter. Nous devrions tous être ouverts à la façon dont il parle.
Le Dalaï Lama arrive à l'aéroport à 15 heures et est accueilli par le président français Nicolas Sarkozy, le maire de Strasbourg Roland Ries et plusieurs autres dignitaires, dont le ministre français de la culture Frédéric Mitterrand et le gouverneur d'Alsace Bernard Preynat. Depuis trois ans, ce rituel n'a pas été différent pour le moine tibétain de 80 ans. Il est presque certain que le Dalaï Lama enseignera le bouddhisme à Strasbourg, ou participera à des événements culturels, après avoir visité le Centre culturel français dans le quartier voisin de Reisensburg. Mais cette visite est aussi l'occasion pour lui de rencontrer des personnalités et des hommes d'affaires locaux, comme le conseiller régional de Strasbourg et porte-parole de l'économie régionale Bruno Messerlin, ainsi que le président de la ville Roland Ries.
Tant mieux : il est dans leur propre intérêt que les gens ne rencontrent pas trop souvent des officiels chinois.
L'arrivée de la lauréate du prix Nobel de la paix et ancienne présidente de l'Irlande, Mary Robinson, est prévue le vendredi 22 septembre.
Les préparatifs pour une rencontre privée avec le Dalaï Lama ont commencé.